40%
des Français
ont déjà vécu
une situation
de pauvreté .
À l’occasion de la journée internationale du refus de la misère, la Fédération de Paris du Secours populaire lance sa nouvelle campagne contre la précarité et l’exclusion et présente son nouveau podcast « Ils donnent tout ».
Face au discours qui stigmatise le supposé assistanat des personnes précaires, qui pousse à restreindre toujours davantage les critères et les conditions d’accès aux aides sociales, le Secours populaire de Paris propose son regard sur la réalité des plus précaires que nous accompagnons au quotidien.
En effet, ce discours sur l’assistanat est aux antipodes de ce que nous constatons sur le terrain : des personnes actives, engagées, décidées à s’en sortir, et souvent s’impliquent eux-mêmes comme bénévoles quand elles le peuvent. Elles connaissent, mieux que quiconque, la valeur de la solidarité. Ce podcast met en avant ces histoires de persévérance et de détermination, des trajectoires qui témoignent d’une incroyable résilience que nous souhaitons faire découvrir au grand public.
Elsa
Khadija
Kety...
Découvrez leurs histoires
« Ils donnent tout »
Un podcast du Secours populaire de Paris pour raconter la précarité par celles et ceux qui la vivent.
Le baromètre IPSOS du Secours populaire 2024 a mis en lumière un risque accru de basculement dans la pauvreté. C’est précisément ce tournant critique – qu’il s’agisse d’une séparation, d’une maladie, ou de violences subies – qui peut faire basculer n’importe qui dans la précarité, et c’est ce moment charnière que nous avons choisi de raconter à travers ce podcast inédit de la Fédération de Paris du Secours populaire. Pour lancer ce podcast, trois femmes ont accepté de témoigner, de se raconter avec leurs mots, leur simplicité, leur parcours de vie.
"Il faut que je retrouve confiance en moi pour reprendre pied."
-Elsa
Elsa, 46 ans, est chanteuse lyrique. Elle était promise à une brillante carrière, mais, marquée dans son enfance par des violences intra-familiales, elle a été poussée vers la précarité. Aujourd'hui, elle est aidante pour sa mère dépendante. Malgré ces défis, Elsa donne tout pour retrouver sa place sur scène.
12 min 40
"Tout ce que je reçois comme aide, je le rends en étant utile."
-Khadija
Khadija, 52 ans, est mère célibataire d'un enfant. Venue à Paris pour se rapprocher de son fils, elle se trouve dans l'impossibilité de travailler. Elle peine à s'en sortir et doit faire ses courses au libre-service solidaire du Secours populaire. Khadija décide de tout donner pour rester digne et s'engage comme bénévole chaque semaine au sein de ce même libre-service.
10 min 40
"Je me suis sentie accompagnée et soutenue."
-Kety
Kety, 36 ans, est interprète franco-géorgienne. Après avoir obtenu une bourse du gouvernement français en reconnaissance de son mérite, elle termine la faculté de lettres. Malheureusement, elle tombe gravement malade sans possibilité de pouvoir travailler. Elle doit solliciter l'aide du Secours populaire. Après des années de lutte où elle a tout donné, Kety s'engage comme bénévole pour les collectes alimentaires et d'hygiène.
10 min 38
Je lutte contre la précarité,
je donne !
80€
soit 32€ après
réduction fiscale
Vous assurez l'équivalent d'un panier de fruits et légumes pendant deux mois pour une famille
100€
soit 40€ après
réduction fiscale
Vous assurez l’équivalent d’un caddie d’aide alimentaire et d’hygiène pour un mois
150€
soit 60€ après
réduction fiscale
Vous assurez un soutien financier à une personne en difficulté
Téléchargez notre rapport sur la précarité alimentaire
Il y a exactement 1 an, le Secours populaire sonnait l’alerte sur le niveau de précarité alimentaire à Paris, à l’occasion de la sortie d’un rapport élaboré avec Action contre la Faim. Ce rapport soulignait que parmi le public interrogé accompagné à Paris, 36 % des répondants sont en situation de faim modérée ou sévère et 51 % sont dans une situation de détresse alarmante et nécessitant un soutien socio-psychologique.
Les chiffres publiés cette année par Ipsos confirment ce constat et souligne les mécanismes de privation auxquels s’astreignent de nombreux ménages : 43% des Français ne chauffent pas leur logement lorsqu’il fait froid, parfois ou régulièrement. De la même façon, 32% ces Français sont obligés de diminuer parfois ou régulièrement leur nombre de repas par jour en dessous de trois.
